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Depuis 2017, la volaille est la viande la plus consommée au monde. Rien qu’en France, la consommation de viande de volaille dépasse les 28 kg par an. Ce qui fait de la filière avicole, un marché très lucratif. Dans cette perspective, plus d’un envisage de se lancer dans l’entreprenariat du volaille. Si tel est votre cas, voici un petit aperçu sur le métier d’aviculteur.

Un métier sérieux, à ne pas prendre à la légère

Dans l’imaginaire populaire, une entreprise de volaille équivaut à la production des poulets et des œufs. Pas tout à fait ! S’il est vrai que le poulet représente la majorité des volailles produites dans le monde, l’activité avicole est beaucoup plus complexe et diversifiée que cela.

Déjà, il y a deux grandes catégories d’aviculteur : l’éleveur naisseur et l’éleveur engraisseur. Le premier s’occupe de la reproduction ; il vend les petits qui viennent de naître. Quant au second, il récupère les petits chez le naisseur pour les préparer à la consommation.

Dans tous les cas, il est important de tout connaître sur les différents types de volailles. Les poulets, les dindes, les canards ou autres cailles et pintades n’ont pas les mêmes besoins.

En résumé, un aviculteur a donc pour mission de nourrir les oiseaux et les volailles destinés à l’alimentation et à la production des œufs, de les soigner et d’entretenir les locaux. À noter que les soins sont essentiels. Les volailles étant sujettes à des maladies contagieuses, des visites vétérinaires régulières assurent leur bonne santé.

Par ailleurs, il faut faire des études du marché avicole en vue d’écouler les produits. Les marchés locaux, les épiceries, les supermarchés et les restaurants sont les acheteurs potentiels. Le mieux est d’établir des relations et de négocier les prix pour se distinguer de la concurrence. Enfin, un tour sur Volaille Info s’impose pour être à la page sur cette filière.

 

Existe-t-il des formations pour devenir aviculteur ?

La réponse est oui. Elles sont destinées notamment à ceux qui veulent se reconvertir dans l’aviculture ou les éleveurs qui aimeraient acquérir de nouvelles compétences voire se spécialiser dans un domaine particulier.

Elles sont dispensées par la Maison Familiale Rurale (MFR), la chambre d’agriculture ou par l’intermédiaire des Centres de formation des apprentis (CFA) agricole. Les formations sont courtes mais enrichissantes.

Pour les salariés qui sont déjà dans le métier, ils peuvent bénéficier de ce système d’apprentissage pour consolider leurs connaissances ainsi que leur projet professionnel, et bien sûr pour évoluer. Dans cette optique, après avoir obtenu un diplôme agricole et quelques années d’expérience, un salarié peut se spécialiser dans un domaine qui est sanctionné par un certificat à savoir le Certificat de qualification professionnelle (CQP) opérateur avicole en élevage de sélection et de reproduction ou CQP opérateur de couvoir ou CS (certificat de spécialisation) conduite d’un élevage avicole et commercialisation des produits.

Quoi qu’il en soit, dans le cadre de ces formations continues, il est possible d’effectuer une validation des acquis de l’expérience (VAE) pour devenir aviculteur.

Du reste, il faut savoir que ces formations peuvent être financées en partie voire en totalité si l’apprenant est demandeur d’emploi ou bénéficiaire d’aides sociales. Les autres peuvent recourir à leur Compte personnel de formation (CPF) pour les financer.